Inspirée par les scènes Queer, BDSM et nocturnes de Bruxelles, Caroline Gibaut, alias Petrouchkaka, transpose toutes ses influences dans des illustrations détaillées et colorées, semblables à celles d’un oiseau. Célébrant le corps féminin et la diversité de ses courbes avec ses figures puissantes, elle couronne chacune d’entre elles d’une tête d’oiseau, forme symbolique de liberté et de force.
Originaire de Bretagne, en France, Caroline est devenue un peu nomade au début de sa pratique créative. Elle a étudié le graphisme à Bristol, ville dont elle est tombée amoureuse. Après un bref passage à Bordeaux, elle s’est finalement installée à Bruxelles où elle vit et travaille aujourd’hui. Elle y a trouvé “l’ouverture d’esprit et la bienveillance que j’avais tant aimées en Angleterre”, et l’effervescence de la ville a influencé une grande partie de son travail. La série Les Devantures en est la preuve la plus évidente. Inspirée par les photos de ses aventures passées sur son téléphone, c’est la lettre d’amour de Caroline aux “soirées arrosées de Bruxelles où l’on se promène dans les rues avec une canette de Jupiler à la main”.
Lorsque Caroline décrit son processus de création, on se rend compte qu’elle incarne les créatures dans ses illustrations car elle est elle-même un peu noctambule. L’inspiration lui vient pendant les périodes d’insomnie. C’est alors que Caroline imagine les combinaisons de couleurs saturées et les motifs détaillés qui caractérisent son travail. L’effet de ce mélange vibrant est “un peu comme la broderie que l’on peut trouver sur les costumes bretons traditionnels”, selon elle. Bien que son cœur soit à Bruxelles, faire référence à ces costumes dans son travail est une façon de renouer avec l’héritage breton de son enfance.
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